Le Parlement suédois rejette la déchéance de nationalité
Le vote a eu lieu le jour où, en France, l'Assemblée nationale a validé l'inscription de ce principe dans la Constitution.
Le Parlement suédois a rejeté, mercredi 10 février, une proposition de l'extrême droite pour déchoir de sa nationalité tout personne condamnée pour un délit ou crime en lien avec le terrorisme. Le parti anti-immigration Les Démocrates de Suède avait déposé cet amendement à un projet de loi antiterroriste du gouvernement de gauche.
Il souhaitait introduire "la possibilité de retirer la nationalité suédoise à une personne condamnée pour un délit en lien avec le terrorisme, même si cela la rend apatride". Seuls les 45 députés de l'extrême droite ont voté en faveur de cette mesure. Seize députés du Parti de gauche se sont abstenus et 236 autres parlementaires suédois ont voté contre.
Un débat moins passionné qu'en France
Hasard du calendrier, le vote est intervenu le même jour que celui de l'Assemblée nationale, en France, qui a adopté le projet de révision constitutionnelle prévoyant d'introduire cette possibilité. En Suède, la déchéance de nationalité n'a pas provoqué un débat aussi passionné qu'en France. Dans ce pays scandinave, on ne peut perdre sa nationalité que pour fausses déclarations ou si l'on a corrompu un fonctionnaire pour être naturalisé.
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