Cet article date de plus de douze ans.

Démenti de la part du destinataire supposé de la note citée par Mediapart

L'ancien président du Fonds libyen des investissements africains dément avoir reçu la note que cite Mediapart. Dans cette note des renseignements libyens de Kadhafi, Tripoli aurait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, Bachir Saleh — l'ancien directeur de cabinet de Kadhafi — dément "avoir été jamais destinataire d'un tel document" . Ce document, c'est une note qu'a diffusé hier le site Mediapart dans laquelle l'ex-président libyen accepterait de financer à hauteur de 50 millions d'euros la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.

Bachir Saleh qui est réfugié en France (bien qu'il soit recherché par Interpol), "émet au préalable les plus expresses réserves sur l'authenticité de la note publiée par Mediapart et opportunément présentée comme constituant la preuve d'un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy" . Par ailleurs, il dément avoir participé à la réunion du 6 octobre 2006 pendant laquelle aurait été conclu l'accord dont parle Mediapart.

La note des renseignements signée de Moussa Koussa, ancien ministre des Affaires étrangères libyen, précise que cet accord est consécutif à la réunion en question. Y auraient participé "le directeur des services de renseignements libyens  (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire NDLR), Bachir Saleh et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takeddine" .

Nicolas Sarkozy considère que ces informations de Mediapart sont "une infamie" . Et par la voix de François Fillon, l'UMP accuse le site d'Edwy Plenel d'être une "officine financée par de riches amis" de François Hollande. Il ajoute que la note est "un document faux, en tout cas impossible à authentifier" .

"François Fillon est bien mal informé" , commente Edwy Plenel, il ajoute que les actionnaires majoritaires du site "sont ses journalistes fondateurs qui l'ont financé sur leurs économies" .

Mis-à-jour à 17h43 avec l'avis de recherche d'Interpol.

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