Départementales : 1536 duels, 314 triangulaires, une quadrangulaire

Pour le second tour, des électeurs pourraient dimanche prochain avoir le choix entre deux candidats dans 1536 cantons, entre trois dans 314 cantons et même entre quatre dans le canton d'Ambazac en Haute-Vienne où le PS est arrivé en tête, juste devant le FN, le PCF et l'UMP-UDI.

Ce sont des chiffres théoriques car des candidats arrivés troisième peuvent se retirer pour faciliter la victoire d'un candidat qui leur est politiquement proche, ou par exemple empêcher la victoire du Front national. C'est la décision prise hier soir par Yves Daudigny, président PS du Conseil général de l'Aisne. Il était arrivé derrière la droite unie et le FN.  De la même façon dans certains duels gauche-gauche, les électeurs pourraient n'avoir qu'un seul bulletin de vote à disposition.

Le retour des désaccords sur le "ni-ni"

Nicolas Sarkozy  a de nouveau martelé le "ni-ni", ni vote en faveur du FN, ni vote pour la gauche en cas de duel entre eux. Une position sur laquelle il est notamment en désaccord avec son allié Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI qui est lui déterminé "à faire barrage à l'extrême droite" au second tour, et va appeler à voter pour un candidat de gauche contre un FN, un "front républicain" pour faire barrage au Front national. "Pour moi, la priorité est de faire barrage au FN" a aussi réaffirmé Alain Juppé dans un communiqué. 

 "Je regrette la position de Nicolas Sarkozy et de l'UMP. C'est une faute morale et c'est une faute politique. Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n'hésite pas. La gauche, elle, n'hésite pas " a réagi Manuel Valls ce matin sur RTL.