Dernier débat : 5,9 millions de téléspectateurs en moyenne
Le débat opposant François Hollande à Martine Aubry à quatre jours du second tour de la primaire socialiste a rassemblé 5,9 millions de téléspectateurs en moyenne mercredi soir sur France 2
L'émission spéciale "Des paroles et des actes" a ainsi réalisé sa meilleure performance depuis le début de la saison avec 22,2% d'audience, souligne la chaîne publique. Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, a salué "un record exceptionnel", avec "un million (de téléspectateurs) de plus qu'au premier débat", le 15 septembre avec six candidats en lice.
Près de deux heures de débat
Les questions économiques, sociales et internationales, ainsi que le style de présidence ont été abordés entre les deux élus, assis côte à côte, légèrement de biais, pendant près de deux heures sur le plateau ciel et blanc de France 2.
Veste grise pour l'une, costume bleu pour l'autre, les deux finalistes désignés par le scrutin de dimanche dernier ont présenté leurs programmes respectifs, s'interpellant parfois. La maire de Lille, en retard après le premier tour de la primaire, a été à l'offensive. L'émission a eu lieu au terme d'une journée difficile pour le camp Aubry, après le soutien apporté par Ségolène Royal à François Hollande, ainsi conforté dans sa position de favori.
Martine Aubry et François Hollande seront jeudi en meeting, l'une à Lille et l'autre au Bataclan à Paris, pour jeter leurs derniers arguments à 72 heures du scrutin.
La commission des sondages appelle à la prudence
Selon un sondage Opinionway des sympathisants de gauche paru mercredi dans Le Figaro, le député l'emporterait avec 54% des voix (-4 points) devant la maire de Lille, 46%. Une autre enquête Harris interactive pour LCP donne Hollande à 53% et Aubry à 47% dans la même catégorie d'électeurs potentiels.
La Commission des sondages avait demandé mercredi que ceux qui concernent la primaire socialiste soient analysés "avec la plus grande prudence", en raison notamment de leur "importante marge d'incertitude".
Le ton respecteux mais ferme pendant le débat, s'est durci jeudi matin par radios interposées entre François Hollande et Martine Aubry : le premier a accusé son adversaire de "caricature", la seconde a dénoncé son "flou" et ses emprunts à la droite.
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