Dernier meeting de François Hollande : "Méfiez-vous, nous n'y sommes pas encore"
"Le président sortant avait voulu voir une vague. Pour une fois, il ne
s'était pas trompé, elle arrive la vague, elle est haute la vague, elle est
puissante la vague et il va la prendre de face la vague! ", a affirmé François Hollande. A plusieurs reprises, "ça monte, ça monte, ça monte encore" , et pour le plus grand plaisir de son public, il a ainsi semblé surfer sur l'hypothèse d'une victoire avant d'appeler ses partisans à la prudence et à la mobilisation.
Le candidat socialiste a ainsi pointé le risque de la démobilisation, de l'abstention: "Pourquoi se déplacer? ". Il a donc fixé un nouvel enjeu au premier tour qui n'est pas un classement : L'enjeu de dimanche, ce n'est pas de savoir qui va arriver troisième, quatrième ou même dernier. L'enjeu de dimanche, c'est de
placer au plus haut le candidat du changement" pour "rendre la victoire irrésistible, irréversible."
Une façon d'appeler au vote utile, de tenter de récupérer des électeurs séduits par exemple par Jean-Luc Mélenchon.
François Hollande à ses partisans : " Faites vous plaisir cela ne
gâchera rien"
Et pour garantir cette victoire, le candidat socialiste s'est réjoui des ralliements de ceux qui* "étaient partis et sont revenus, expérience faite. Pas tous heureusement." Et François Hollande insiste encore: "Nous avons besoin de tous les concours".
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"Je ne vous demande pas de m'aidez, je laisse ça à d'autres " a-t-il conclu dans une allusion au "aidez-moi " qui termine les discours de Nicolas Sarkozy. "Je vous demande d'aider la France. "
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