: Vidéo "Les Français voient que la France a anticipé les questions de pouvoir d'achat depuis quelques mois", estime Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti Renaissance
Dimanche 20 novembre, Francis Letellier reçoit Stéphane Séjourné, président du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen et secrétaire général du parti Renaissance, dans "Dimanche en politique".
Stéphane Séjourné, président du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen et secrétaire général du parti Renaissance, est l'invité de "Dimanche en politique",le 20 novembre. Après la chute d'un missile russe en Pologne, il admet qu'il existe une "crainte de l'escalade", et souligne l'importance de "faire très attention et ne jamais mettre un trait d'égalité entre l'Ukraine et la Pologne sur ces questions".
Regrette-t-il que l'Europe, contrairement à l'OTAN et les Américains, n'aient pas ouvert d'enquête ? "L'Europe a réagi", rappelle-t-il, en organisant une réunion durant le G20. "L'OTAN a un dispositif militaire, que la clause de solidarité européenne n'a pas en termes d'opérationnalité", poursuit-il, exprimant son souhait "d'opérationnaliser" cette clause.
Une super-participation pour les superdividendes
Concernant la situation économique tendue en France en raison de l'inflation, Stéphane Séjourné se réjouit d'avoir agi "au niveau européen", avec notamment l'achat de gaz à 27 pour en faire redescendre le prix, tout comme "au niveau français", pour éviter les conflits sociaux. Il rappelle que l'inflation est à 6% en France, contre 10% en Europe. "Je pense que les Français voient que la France a anticipé les questions de pouvoir d'achat depuis quelques mois", estime-t-il, rappelant l'existence de la ristourne carburant, désormais ciblée, ainsi que la baisse "d'un certain nombre d'impôts".
Au sujet de la contribution de la taxe des superdividendes, Stéphane Séjourné se dit "favorable, quand il y a des superdividendes, à de la super-participation", sur le modèle d'un tiers investissement, un tiers salaire, un tiers actionnaire. "Il faut qu'on aille vers cet idéal, en entreprise, de partage de la valeur", explique-t-il.
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