Nouveau gouvernement : Jean-Luc Mélenchon menace les socialistes de "continuer le Nouveau Front populaire sans eux"

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/12/2024 08:08 Mis à jour le 08/01/2025 19:58

Jean-Luc Mélenchon assiste aux débats à l'Assemblée nationale, à Paris, le 4 décembre 2024. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a rencontré le chef de l'Etat pour lui proposer des "concessions réciproques".

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

Si les socialistes concluent un accord avec Emmanuel Macron pour former un gouvernement, "le Nouveau Front populaire continuera sans eux", a prévenu dimanche 8 décembre le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon. Dans un entretien aux journaux italien et espagnol, La Reppublica et El Pais, il a dénoncé la "méthode brutale" du patron du PS Olivier Faure. "Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire", a réaffirmé le tribun insoumis. Le Premier secrétaire du PS a rencontré, vendredi, le chef de l'Etat pour lui proposer des "concessions réciproques".

Les Ecologistes et les communistes attendus lundi à l'Elysée. "Nous irons lundi à 10 heures rencontrer le président de la République, a assuré samedi le chef de file des députés communistes, André Chassaigne. Il n'y a pas d'hésitation en ce qui nous concerne." Plus tôt, Les Ecologistes avaient annoncé accepter l'invitation du président pour un rendez-vous le même jour, au contraire de La France insoumise qui a prévenu vendredi soir qu'elle ne s'y rendrait pas.

Le groupe Liot également reçu. Les représentants du groupe Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires, inscrit jusque-là dans l'opposition, rencontreront Emmanuel Macron lundi dans la matinée à l'Elysée, a appris franceinfo auprès de ce groupe, samedi. Les détails de cet échange restent encore à affiner, sur fond de formation du futur gouvernement.

Guillaume Kasbarian appelle à "n'exclure personne". "Si une majorité absolue existait, on pourrait se payer le luxe de dire : 'Je n'ai pas besoin des autres, je fonce, j'applique mon programme', mais nous ne sommes pas dans cette situation. Dans l'équation politique actuelle, on ne doit exclure personne", a estimé le ministre démissionnaire de la Fonction publique a appelé, dans un entretien au JDD.

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On fait le point sur l'actu du jour :
• #SYRIE Le régime de Bachar al-Assad s'est effondré en Syrie face à l'offensive fulgurante de groupes rebelles. Le dictateur et sa famille ont trouvé refuge à Moscou, selon plusieurs agences de presse russes. Retrouvez le récit de cette chute, notre article sur la fin de l'ère Assad et notre reportage parmi les scènes de liesse de la diaspora syrienne, à Paris.
• #NOTRE_DAME Cinq ans après l'incendie, Notre-Dame a célébré ses deux premières messes, qui ont vu revenir le grand public au sein de l'édifice.
• #UKRAINE Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré vouloir une "paix durable" pour son pays, au lendemain d'un entretien à Paris avec le président élu américain Donald Trump, qui a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
• #POLITIQUE Pressenti, parmi d'autres, au poste de Premier ministre, le président du MoDem François Bayrou s'est dit prêt à "aider à ce qu'on sorte de tout ça".
• #MBAPPE "Je n'ai rien reçu, pas de convocation. J'ai les mêmes infos que tout le monde dans la presse. Le gouvernement suédois n'a rien dit. Je ne suis pas concerné", a avancé Kylian Mbappé, le capitaine de l'équipe de France, au sujet de l'enquête pour viol ouverte en Suède lors de son passage dans le pays.
Ce direct reprendra lundi à 6 heures.
franceinfo
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#POLITIQUE "C'est à [Emmanuel Macron] de nommer le Premier ministre, mais est-ce à lui de le choisir ?", s'interroge Dominique de Villepin sur BFMTV. L'ancien Premier ministre estime, comme après la dissolution, que le président doit nommer un Premier ministre issu du NFP, le bloc arrivé en tête aux dernières élections législatives. Si ce dernier "ne peut pas réunir la majorité", alors "chacun en tire les leçons" et "ce premier échec ouvre de nouvelles possibilités".
franceinfo
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#POLITIQUE Le RN a perdu un siège de député lors de l'élection législative partielle dans la première circonscription des Ardennes, remportée de justesse par le candidat sans étiquette et ancien député Renaissance Lionel Vuibert, qui a bénéficié d'un barrage républicain.
franceinfo
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Cette élection législative partielle avait été organisée après la démission surprise de Flavien Termet. Le benjamin de l'Assemblée nationale avait annoncé en septembre, deux mois après son élection, sa démission "pour des raisons personnelles d'ordre médical".
franceinfo
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Le chef de file des députés Ensemble pour la République, Gabriel Attal, a salué sur X l'élection de Lionel Vuibert. "L’attention au quotidien des Français l’emporte sur le chaos voulu par Marine Le Pen et les extrêmes", a-t-il estimé, sans faire mention du barrage républicain qui a bénéficié au député, les candidats LR et LFI ayant appelé à voter pour lui.
franceinfo
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#POLITIQUE "Notre ligne rouge absolue est : ni LFI au gouvernement, ni le programme du Nouveau Front populaire", détaille au Figaro Laurent Wauquiez, chef de file de la Droite républicaine (ex-LR) à l'Assemblée. "En parallèle, il faut être responsable et discuter avec tous ceux qui refusent la logique du chaos", assure-t-il, soulignant que "notre préférence ira évidemment à un premier ministre issu des LR".
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Bientôt 20 heures, on fait le point sur l'actu du jour :
• #SYRIE Le régime de Bachar al-Assad s'est effondré en Syrie face à l'offensive fulgurante de groupes rebelles. Le dictateur et sa famille ont trouvé refuge à Mosco, selon plusieurs agences de presse russes. Retrouvez notre direct sur les dernières évolutions de la situation, le récit de cette chute, et notre reportage parmi les scènes de liesse saluant son départ, à Paris.
• #NOTRE_DAME Cinq ans après l'incendie, Notre-Dame célèbre en ce moment sa deuxième messe, la première ouverte au grand public.
• #UKRAINE Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré vouloir une "paix durable" pour son pays, au lendemain d'un entretien à Paris avec le président élu américain Donald Trump, qui a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
• #POLITIQUE La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exhorté Emmanuel Macron à nommer un nouveau Premier ministre "dans les prochaines heures", appelant le bloc central à s'ouvrir aux socialistes. Pressenti, parmi d'autres, au poste de Premier ministre, le président du MoDem François Bayrou s'est dit prêt à "aider à ce qu'on sorte de tout ça".
AdrienCoffinet
Il y a 0 sec
#POLITIQUE Bonjour @FranceInfo, Les écologistes et les communistes (ou tout du moins certains d'entre eux) ont-ils indiqué être favorables à des "compromis" pour un éventuel gouvernement large (gauche + centre + éventuellement LR), comme (une partie de) leurs collègues socialistes ? Même question pour LIOT. Merci d'avance pour votre réponse.
Mathilde Goupil
franceinfo Il y a 0 sec
Bonsoir @AdrienCoffinet, le groupe Liberté Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot), a appelé mercredi à "un gouvernement d'urgence nationale capable de se mettre d'accord sur des priorités, sur un travail transpartisan et un pacte de stabilité". Ce gouvernement d'urgence nationale doit "prendre forme dans un rassemblement des élus de tous bords, guidés par l'intérêt de notre pays, s'affranchissant des outrances et des logiques partisanes". (Je vous réponds pour les autres ensuite)
Mathilde Goupil
franceinfo Il y a 0 sec
Les communistes ont annoncé hier qu'ils rencontreront Emmanuel Macron la semaine prochaine. Le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, se dit prêt à proposer un "pacte républicain et social" et est conscient que "ce n'est pas le programme du nouveau Front populaire que l'on va imposer". Ils ont établi 6 priorités sur lesquels trouver une majorité : abrogation de la réforme des retraites, indexation des salaires et des pensions sur l'inflation, baisse du coût de l'énergie, soutien aux services publics, aux collectivités, à l'industrie et une diplomatie active en faveur de la paix.
Mathilde Goupil
franceinfo Il y a 0 sec
Enfin, les écologistes rencontreront également Emmanuel Macron cette semaine, contrairement aux insoumis qui ont décliné la rencontre. Comme les communistes, ils réclament la nomination d'un Premier ministre de gauche, et ont établi leurs priorités. Parmi celles-ci, l'abrogation de la réforme des retraites, une revalorisation du smic et des minima sociaux et un plan d'urgence pour l'hôpital. La présidente du groupe écolo à l'Assemblée, Cyrielle Chatelain, souhaite un gouvernement de gauche mais qui chercherait à obtenir une "non-censure"de la part des groupes du socle commun.
franceinfo
Il y a 0 sec
#POLITIQUE En politique, ça s'appelle un uppercut. "Je suis contre le cumul des mandats, quel qu'il soit. (...) Quand on est député, on est député à plein temps. C'est une charge immense, dont nos concitoyens attendent beaucoup", a réagi la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sur RTL. Elle était alors interrogée sur l'élection de Gabriel Attal, chef de file des députés du groupe Ensemble pour la République (EPR), à la tête du parti Renaissance.
Elle et Lui
Il y a 0 sec
#POLITIQUE Mais où voit elle que le front populaire est arrivé en tête??????il faut qu'elle apprenne à compter.
Mathilde Goupil
franceinfo Il y a 0 sec
Bonsoir @Elle et Lui, vous réagissez aux propos de la députée LFI Mathilde Panot, qui réclame un gouvernement issu du NFP. Evidemment, l'interprétation des résultats des législatives est éminemment politique. Le NFP rappelle que l'alliance de la gauche est effectivement le premier des trois blocs. Le Rassemblement national souligne qu'il est le premier, si on tient uniquement compte des partis. Et le camp présidentiel rappelle que personne n'a vraiment gagné, puisqu'aucun parti, ni bloc, n'a pas obtenu de majorité absolue.
franceinfo
Il y a 0 sec
#POLITIQUE "Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire", affirme Jean-Luc Mélenchon dans un entretien aux journaux italien et espagnol, La Reppublica et El Pais. Si les socialistes concluent un accord avec Emmanuel Macron pour former un gouvernement, "le Nouveau Front populaire continuera sans eux", prévient le leader de la France insoumise.
franceinfo
Il y a 0 sec
Le chef de file des insoumis n'a pas mâché ses mots à l'encontre du premier secrétaire socialiste, Olivier Faure, qui a rencontré Emmanuel Macron vendredi en se disant prêt à faire des "concessions réciproques". "Nous avons été mis devant le fait accompli", a déploré Jean-Luc Mélenchon, estimant qu'Olivier Faure "veut être Premier ministre pour la gauche" alors que "son parti à fait 1,67% à l'élection présidentielle" de 2022.
Gabriel Attal
secrétaire général de Renaissance Il y a 0 sec
#POLITIQUE "Nous ne serons jamais un parti comme les autres (...), une association de rentiers de la politiques avides de pouvoir et dénué de valeurs."