Mort de Michel Rocard : Jacques Chirac salue "l'ami de jeunesse" et "un homme d'Etat"

Article rédigé par Mathieu Dehlinger, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Michel Rocard et Jacques Chirac, à la sortie de Matignon, le 10 mai 1988.  (JOEL ROBINE / AFP)

On devrait connaître dimanche la date de l'hommage national qui sera rendu à l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, théoricien de la "deuxième gauche" et figure marquante de la politique française, mort samedi à l'âge de 85 ans.

Ce qu'il faut savoir

L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, théoricien de la "deuxième gauche" et figure marquante de la politique française, est mort dans l'après-midi du samedi 2 juillet, à l'âge de 85 ans. Dimanche, l'ancien président de la République Jacques Chirac lui rend hommage. "La France perd un homme d'État qui unissait, de manière rare, le goût des concepts et la capacité d'action et de réalisation", déclare Jacques Chirac, qui connaissait Michel Rocard depuis le début des années 1950. Dans cette déclaration écrite, l'ancien chef de l'Etat inidque avoir "appris avec une profonde tristesse le décès de Michel Rocard" et "salue l'ami de jeunesse".

Un hommage national. Lundi soir, une minute de silence est prévue à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), dont Michel Rocard fut maire. Un hommage national lui sera également rendu, à une date qui reste à fixer. 

Hollande salue une "grande figure de la République et de la gauche". Quantité de politiques à gauche, mais aussi plusieurs figures de droite et du centre, ont salué dès samedi soir et l'annonce de son décès un socialiste "au parler vrai", réformateur mêlant "réalisme" et "inventivité", "scout moderne", "Européen convaincu". Le président François Hollande a salué une "grande figure de la République et de la gauche", qui incarnait "un socialisme conciliant utopie et modernité".

 Réaction émue de Manuel VallsL'actuel Premier ministre, issu lui-même du rocardisme, a travaillé à Matignon auprès de Michel Rocard. Sur France 2, il a dit sa tristesse après avoir perdu"un mentor". De son côté, Alain Juppé a salué un "esprit agile, une culture historique, un goût du débat sans concessions mais sans sectarisme".