Démission de Julien Bayou : "Cette situation" ne pouvait "pas s’éterniser", réagit Karima Delli, eurodéputée écologiste
Après la démission de Julien Bayou de la tête du parti EELV, Karima Delli rappelle que la lutte contre les violences faites aux femmes est "prioritaire" et s'interroge sur le rôle des "cellules" dédiées à l'intérieur des partis.
"Cette situation" ne pouvait "pas s’éterniser", a affirmé lundi 26 septembre sur franceinfo Karima Delli, eurodéputée écologiste, alors que Julien Bayou a annoncé ce lundi matin dans un communiqué sa démission de ses fonctions de secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) après les accusations de violences psychologiques d'une ex-compagne. Le député écologiste quitte également la présidence de son groupe à l'Assemblée nationale. Il avait déjà annoncé, mardi 20 septembre, sa mise en retrait de la coprésidence du groupe écologiste à l'Assemblée.
"Je prends acte de cette décision à un moment où les violences faites aux femmes sont des sujets prioritaires, doivent être prioritaires dans les partis politiques. Maintenant, il y a une procédure en cours. Si j'ai bien compris le cas de Julien Bayou, une cellule a été saisie. Mais pour l'instant, cette cellule à l'intérieur du parti n'a rendu aucune conclusion", a souligné Karima Delli.
Quelle légitimité pour les cellules contre les violences faites aux femmes des partis ?
L'eurodéputée s’interroge sur le fonctionnement de la cellule de son parti : "Le tribunal de l’opinion ne doit pas exister et aujourd'hui, nous devons absolument nous interroger, nous, partis politiques aussi, sur le fonctionnement de telles cellules."
"On doit regarder la question des cellules en général, pas seulement des partis politiques, mais des cellules, précise Karima Delli. Est-ce que c'est ce genre de procédé qui doit être renforcé, qui doit être beaucoup plus amené à avoir des moyens ?"
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