La cellule interne d'EELV estime qu'il n'y a pas "lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou" à ce jour
Un communiqué du parti écologiste réaffirme samedi "sa confiance" dans sa cellule interne contre les violences sexuelles et sexistes au lendemain d'une enquête de "Libération" qui soulève plusieurs questions sur la manière dont cette cellule a pu enquêter.
La direction d'Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV), qui s'est réunie pour évoquer l'affaire Julien Bayou, a réaffirmé samedi 1er octobre sa "confiance" dans le travail de la cellule interne du parti contre les violences sexuelles et sexistes. Cette cellule "n'a pas estimé qu'il y avait lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou et elle poursuit son travail et ces auditions", ajoute le communiqué.
Cette instance interne est "inédite" et "fait un travail difficile et a pu traiter, et traite encore actuellement, tous les cas qui lui sont signalés. Sans son existence, plusieurs personnes n'auraient pas eu d'autres solutions", défend EELV, qui assure que "toutes les personnes ayant un lien avec Julien Bayou se sont déportées du dossier".
Ce communiqué paraît au lendemain d'une enquête de Libération (article réservé aux abonnés) qui soulève plusieurs questionnements sur la manière dont cette cellule a pu investiguer. Le quotidien affirme que Julien Bayou était sous la surveillance de militantes féministes du parti pendant plusieurs mois. Accusé de violences psychologiques par une ex-compagne, Julien Bayou avait annoncé lundi sa démission de ses "fonctions de secrétaire national" du parti écologiste.
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