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Vidéo Primaire des écologistes : Sandrine Rousseau déclare s'être présentée après "l'humiliation" de la nomination d'un ministre de l'Intérieur accusé de viol

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Sandrine Rousseau : "Si je me présente à cette primaire c'est pour une raison assez simple : c'est que mon humiliation a des limites"
Sandrine Rousseau : "Si je me présente à cette primaire c'est pour une raison assez simple : c'est que mon humiliation a des limites" Sandrine Rousseau : "Si je me présente à cette primaire c'est pour une raison assez simple : c'est que mon humiliation a des limites" (FRANCEINFO.FR / FRANCEINTER)
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Sandrine Rousseau considère que "la question écologique et la question sociétale et sociale sont intimement liées". 

"Si je me présente à cette primaire pour la présidentielle, c'est pour une raison assez simple, c'est que mon humiliation a des limites." Lors du premier débat entre les cinq candidats à la primaire des écologistes en vue de la présidentielle de 2022, Sandrine Rousseau a évoqué les raisons de sa candidature. Parmi elles, un sentiment d"'humiliation" "quand Emmanuel Macron a balayé d'un revers de main le mouvement de milliers de femmes dont je faisais partie, qui luttaient contre les violences sexistes, en nommant à la tête de la police un ministre lui-même accusé de viol", a déclaré l'économiste, ancienne secrétaire nationale adjointe d'Europe Ecologie-Les Verts, faisant référence à la nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l'Intérieur. 

Accusé de "viol", "harcèlement sexuel" et "abus de confiance" depuis 2017 par Sophie Patterson-Spatz, le ministre est placé sous le statut de témoin assisté dans ce dossier. Gérald Darmanin a quant à lui porté plainte contre la jeune femme pour "dénonciation calomnieuse".

Dans sa prise de parole, Sandrine Rousseau a fait le parallèle entre cette nomination et "l'humiliation de millions de Français et de Françaises qui vivent un racisme systémique, qui vivent des violences et qui vivent des discriminations, qui vivent une inégalité et qui vivent aussi cette espèce d'arrogance du pouvoir. Alors, oui, on va changer le récit de cette campagne présidentielle", a-t-elle déclaré, assurant que "la question écologique et la question sociétale et sociale sont intimement liées".

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