Cet article date de plus de trois ans.

Accusation de viol contre Gérald Darmanin : le ministre de l'Intérieur reste sous "le statut de témoin assisté", annoncent ses avocats

Les juges d'instruction ont décidé de ne pas mettre en examen le ministre de l'Intérieur après sa confrontation avec la femme qui l'accuse de viol.

Article rédigé par Delphine Gotchaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le 10 novembre 2020. (THOMAS COEX / AFP)

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin reste sous statut de témoin assisté à l'issue de sa confrontation  avec la femme qui l'accuse de viol vendredi 12 mars au tribunal judiciaire de Paris, devant les juges d’instruction, a appris franceinfo auprès des avocats du ministre.

"C'est la preuve qu’aucun indice grave ou concordant d’une quelconque infraction ne lui est reproché", affirment-ils. "Cela signifie que [Gérald Darmanin] n’est évidemment pas mis en examen dans une procédure qui rappelons-le, a déjà conduit à trois décisions de justice reconnaissant son innocence : deux classements sans suite et une ordonnance de non lieu", concluent les avocats de Gérald Darmanin, dans un communiqué.

Reprise des investigations en juin dernier

En 2009, la plaignante s'était adressée à Gérald Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP (ancêtre de LR) pour tenter de faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l'égard d'un ex-compagnon. Selon elle, Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie en échange de faveurs sexuelles qu'elle aurait acceptées en mars 2009, se sentant contrainte.

La cour d'appel de Paris avait ordonné mi-juin 2020 la reprise des investigations sur cette accusation de viol, près de deux ans après le refus d'une juge d'instruction de reprendre l'enquête.

Gérald Darmanin avait confirmé avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Patterson-Spatz mais conteste toute contrainte ou contrepartie. Il a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.