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Election du président de l'UMP : le risque de fraudes

Les 260 à 280.000 adhérents du principal parti de l'opposition vont devoir choisir dimanche entre l'actuel secrétaire général du parti Jean-François Copé et l'ancien Premier ministre François Fillon. Un scrutin inédit à l'UMP et un sujet d'inquiétude dans les deux camps: les fraudes.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Quand les "fillonistes " montrent du
doigt la fédération des Bouches-du- Rhône, qui est pro-Copé, les "copéistes "
persiflent sur la fédération de Paris, qui soutient Fillon. Depuis le début,
c'est surtout le clan de l'ancien Premier ministre qui fait planer le doute sur la
transparence de cette campagne : l'actuel secrétaire général de l'UMP aurait
tous les pouvoirs et tous les moyens et il en userait. Laurent Wauquiez, l'un
des lieutenant de François Fillon, évoque même le risque de fraudes :

"On les craint forcément. Un élection ce n'est jamais facile. On l'a vu avec les primaires socialistes où il y a eu beaucoup de triche."

 Pourtant dans chaque bureau de vote
il y aura un représentant de chaque camp. Roger Karoutchi trouve que les
"fillonistes " en rajoutent un peu au cas où Jean-François Copé l'emporterait,
ils auraient déjà un argument tout prêt :

"Moi je trouve que du coté de Fillon on est bien nerveux ces derniers jours. Ils ont peur?"

 Et s'il y a le moindre doute, ajoute
Roger Karoutchi, si le score est très très serré, et bien on fera du
recomptage, comme en Floride.

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