Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, lance son mouvement politique : "En Marche"
Ce sera un "mouvement politique qui ne sera ni à droite, ni à gauche", a indiqué le ministre de l'Economie, mercredi à Amiens (Somme).
"Le nom de ce nouveau mouvement, c'est 'En Marche'. Je ne sais pas si ça va réussir." Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a dévoilé, mercredi 6 avril, un nouveau mouvement politique, lors d'une rencontre publique à Amiens (Somme), la ville où il a grandi. "J'ai pris du temps, j'ai réfléchi, j'ai consulté, j'ai associé et j'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique, un mouvement politique nouveau."
"J'ai associé beaucoup de gens et j'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau, a ajouté le ministre. C'est un mouvement politique qui ne sera pas à droite, pas à gauche. Vous pouvez être membre du PS ou des Républicains et adhérer à En Marche."
Le ministre de l'Economie tenait, "à titre privé", une nouvelle "rencontre citoyenne" au moment de son annonce. Beaucoup d'observateurs s'interrogeaient sur les intentions d'Emmanuel Macron. Dans la matinée, au début de sa journée de visites et de serrages de mains, l'intéressé a écarté toute volonté d'implantation politique locale en Picardie.
2017 n'est "pas sa priorité aujourd'hui"
Mais ce sont aussi et surtout ses intentions pour 2017 qui posent question. Le très populaire ministre a indirectement répondu à une question sur la prochaine présidentielle, venue de l'assistance de la réunion publique. "La question avant tout, c'est de construire, avant de savoir qui le portera [le projet]" a répondu Emmanuel Macron. Il a été plus direct en affirmant qu'une candidature pour la présidentielle de 2017 n'était pas sa "priorité aujourd'hui".
Selon France 2, le ministre a prévenu François Hollande de son initiative de créer un nouveau mouvement politique. L'Elysée a donné son accord, gageant de la fidélité de l'homme. Mais si François Hollande venait à jeter l'éponge, alors Emmanuel Macron pourrait être celui qui incarnerait "le renouveau politique", selon un de ses proches cité par France 2.
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