Affaire Benalla : le directeur de l'ordre public fait trembler l'Élysée
Après Gérard Collomb et le préfet de police de Paris, le directeur de l'ordre public a été auditionné lundi 23 juillet devant les députés. Sous serment, il a fragilisé la version de l'Élysée.
Alain Gibelin est chargé de l'ordre public et de la sécurité sur les grandes manifestations à la préfecture de police de Paris. Lors de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale lundi 23 juillet, il a affirmé ne pas avoir été au courant de la participation d'Alexandre Benalla en tant qu'observateur le 1er mai dernier. Il "ne bénéficiait d'aucune autorisation pour être sur cette manifestation", a-t-il déclaré lundi soir.
Sanction pas appliquée ?
Ce haut gradé contredit la version du porte-parole de l'Élysée qui avait affirmé, le 19 juillet, qu'Alexandre Benalla bénéficiait d'une autorisation. L'Élysée a aussi assuré avoir pris des sanctions. Il aurait été suspendu de sa fonction entre le 4 et le 19 mai. Pourtant, Alain Gibelin dit le contraire : "La sanction n'a à aucun moment été portée à ma connaissance ni à celle de mes collaborateurs". Une réponse qui fragilise la version officielle. Le directeur de cabinet de l'Élysée sera auditionné cet après-midi.
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