Replay Affaire Alexandre Benalla : regardez les auditions de Vincent Crase et Yann Drouet au Sénat

Article rédigé par Thomas Baïetto, Louis Boy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Affaire Benalla : regardez les auditions de Vincent Crase et Yann Drouet au Sénat
Affaire Benalla : regardez les auditions de Vincent Crase et Yann Drouet au Sénat Affaire Benalla : regardez les auditions de Vincent Crase et Yann Drouet au Sénat

Un peu plus tôt devant les sénateurs, Vincent Crase, un proche d'Alexandre Benalla, avait refusé de s'exprimer sur la nature exacte des missions de ce dernier au sein de l'Elysée.

Ce qu'il faut savoir

Après Alexandre Benalla et Vincent Crase, c'est au tour de Yann Drouet, l'ancien chef de cabinet du préfet de police de Paris d'être auditionné par la commission d'enquête du Sénat, mercredi 19 septembre, mise en place après les révélations sur des violences commises sur des manifestants le 1er mai dernier.

>> Revivez l'intégralité de l'audition d'Alexandre Benalla devant la commission d'enquête du Sénat

Alexandre Benalla tente de faire baisser la tension. Alexandre Benalla a affirmé ne jamais avoir été le garde du corps d'Emmanuel Macron. L'ancien collaborateur de l'Elysée ajoute que le port d'arme dont il disposait "n'était pas lié à la sécurité du président de la République mais à (s)a sécurité personnelle".

 Une brève audition pour Vincent Crase. Devant les sénateurs, il a refusé de s'exprimer sur la nature exacte des missions d'Alexandre Benalla au sein de l'Elysée. Au moment des faits, les deux hommes étaient respectivement adjoint du chef de cabinet de la présidence et employé du parti présidentiel La République en marche. Ils ont tous deux été licenciés après la divulgation des événements dans la presse.

 Yann Drouet s’explique sur l’autorisation du port d’arme d’Alexandre Benalla. Il a assuré  que cette demande avait été “confirmée” par Patrick Strzoda, le directeur de cabinet de la présidence, par “courriel”. Il a ensuite expliqué qu’il n’était “pas informé des deux refus du ministère de l’Intérieur” concernant l’attribution d’un port d’arme à Alexandre Benalla. 

Mettre au jour d'éventuels "dysfonctionnements de l'Etat". Philippe Bas, président de la commission d'enquête, et Jean-Pierre Sueur, corapporteur PS de la commission, disent vouloir mettre au jour d'éventuels "dysfonctionnements" des services de l'État, sans empiéter sur les prérogatives de la justice.