Affaire Benalla : la commission d'enquête à l'Assemblée échoue à se mettre d'accord sur un calendrier d'auditions
C'est Patrick Strzoda, son directeur de cabinet, qui a décidé de la sanction prise à l'encontre d'Alexandre Benalla, a appris franceinfo auprès de l'Elysée. Il a écoppé d'une suspension de 15 jours avec retenue sur salaire.
Ce qu'il faut savoir
La commission d'enquête à l'Assemblée n'est pas parvenue à se mettre d'accord sur un calendrier d'auditions dans l'affaire Alexandre Benalla, vendredi 20 juillet. La majorité a proposé que Gérard Collomb soit entendu lundi matin alors que les oppositions ont exigé qu'il soit entendu dès samedi matin.
Emmanuel Macron n'a pas vu la vidéo de l'agression de manifestants le 1er mai. C'est ce qu'a appris franceinfo auprès de l'Elysée. Alors que le chef de l'Etat était en déplacement en Australie, la vidéo lui a été sommairement décrite. C'est Patrick Strzoda, son directeur de cabinet, qui a décidé de la sanction prise à l'encontre d'Alexandre Benalla, assure aussi l'Elysée. Ce dernier a écopé d'une suspension de 15 jours avec retenue sur salaire.
Connu des policiers. "Alexandre Benalla est très connu dans le milieu policier, a déclaré jeudi sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Ce n'est pas la première fois qu'il vient sur un service d'ordre ou qu'il vient se mêler de services de police."
Placé en garde à vue. Alexandre Benalla a été placé en garde à vue pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions", "port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique" et "complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection". Alexandre Benalla est entendu au siège de la police judiciaire, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
En passe d'être licencié. L'Elysée a engagé "la procédure de licenciement" d'Alexandre Benalla, vendredi, "en raison de faits nouveaux portés à sa connaissance". Selon l'Elysée, le chargé de mission "aurait été destinataire d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir". Alexandre Benalla aurait reçu des images de vidéosurveillance appartenant à la préfecture de police de Paris.
Une autre garde à vue et une audition libre. Vincent Crase, le deuxième collaborateur de l'Elysée mis à pied dans le cadre de l'affaire Benalla, a également été placé en garde à vue vendredi. Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a de son côté été entendu jeudi soir par les enquêteurs, a appris franceinfo.