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Vidéo On a décrypté la vidéo de l’agression d’un manifestant par Alexandre Benalla

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Des coups assénés sur un manifestant et qui plongent la présidence de la République dans la tourmente. Une vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er-Mai, qui a déclenché, jeudi 19 juillet, l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction.

Sur ces images, filmée par un manifestant place de la Contrescarpe à Paris, un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à une jeune femme puis un jeune homme à terre. Il le frappe avec sa main gantée et le met à terre. Une scène qui se déroule sous les yeux des CRS, qui n'interviennent pas.
Un collaborateur de l’Elysée agresse un manifestant du 1er-Mai Des coups assénés sur un manifestant et qui plongent la présidence de la République dans la tourmente. Une vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er-Mai, qui a déclenché, jeudi 19 juillet, l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction. Sur ces images, filmée par un manifestant place de la Contrescarpe à Paris, un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à une jeune femme puis un jeune homme à terre. Il le frappe avec sa main gantée et le met à terre. Une scène qui se déroule sous les yeux des CRS, qui n'interviennent pas.
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions

L'adjoint au chef de cabinet du président de la République a été identifié dans une vidéo où il malmène des manifestants du 1er-Mai. Franceinfo décortique ces images. 

Ces coups, assénés sur un manifestant, plongent la présidence de la République dans la tourmente. Une vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant, le 1er-Mai, a déclenché, jeudi 19 juillet, l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction.

>>>Agression d'un manifestant par Alexandre Benalla, un collaborateur de l'Elysée : ce que l'on sait de l'affaire qui embarrasse Emmanuel Macron

Sur ces images, filmées par un manifestant place de la Contrescarpe à Paris, un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à une jeune femme puis un jeune homme à terre. Il le frappe avec sa main gantée et le met à terre. Une scène qui se déroule sous les yeux des CRS, qui n'interviennent pas. 

Un témoin, ainsi que le vidéaste amateur et militant de La France insoumise, Taha Bouhafs, interpellent alors celui qu'ils prennent pour un membre des forces de l'ordre. 

Regardez bien sa tête, regardez bien sa tête. Il l’a tabassé par terre. Regardez bien ! Il l’a tabassé par terre.

Taha Bouhafs, un militant LFI et témoin de l'agression

L'identification de cet homme par Le Monde a provoqué la polémique. En effet, Alexandre Benalla a été chargé de la sécurité d'Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, puis chargé de mission à l'Elysée en tant qu'adjoint au chef de cabinet du président, François-Xavier Lauch. Il a été souvent vu avec le président lors de divers déplacements, officiels ou privés.

Selon le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit, Alexandre Benalla avait été "autorisé", à sa demande, à "observer les opérations de maintien de l'ordre pour le 1er-Mai", sur "un jour de repos". Mais en participant "physiquement", "il a largement outrepassé cette autorisation", et a été "immédiatement convoqué" par sa hiérarchie. Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, qui part à la retraite en octobre, l'a "mis à pied pendant 15 jours, avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président", selon Bruno Roger-Petit.

"Usurpation de fonctions"

Jeudi, le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "violences par personne chargée d'une mission de service public", ce qui serait passible de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende, voire plus s'il y a eu incapacité de travail. Les chefs d'"usurpation de fonctions" et "usurpation de signes réservés à l'autorité publique", pour lesquels l'enquête est également ouverte, sont passibles respectivement de 3 ans et 6 mois de prison, ainsi que de 45 000 et 7 500 euros d'amende.

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