Affaire Benalla : les deux motions de censure contre le gouvernement ont été rejetées

Article rédigé par Raphaël Godet, Robin Prudent - Louise Hemmerlé
France Télévisions
Publié Mis à jour
Motions de censure/AN

Il s'agit des deux premières motions de censure contre le gouvernement depuis l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. 

Ce qu'il faut savoir

Des motions de censure symboliques. Après dix jours de crise autour de l'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron, et à la veille des vacances parlementaires, Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF) ont pris la parole pour défendre leurs motions de censure respectives. Les deux motions de censure ont été logiquement rejetées. Celle déposée par Les Républicains a recueilli 143 voix, contre 74 pour celle des députés de gauche.

Edouard Philippe en première ligneFace aux motions de censure de la droite et de la gauche, Edouard Philippe dénonce "une instrumentalisation politique" et "une volonté d'atteindre" Emmanuel Macron.

Insoumis et communistes ont voté la motion de la droite. Les socialistes à l'inverse n'ont pas voté la motion LR "car nous ne voulons pas préparer une alternative ensemble", a justifié Olivier Faure. A droite, LR ne votera pas la motion de gauche. "Comme le PS ne vote pas la nôtre, on va rester chacun chez soi", a résumé Christian Jacob.

L'enjeu est politique. Il n'y a aucun suspense sur les scrutins : ni LR avec 103 députés, ni la gauche avec 63, ne pouvaient, même en votant tous les uns pour les autres, rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.