Anniversaire d'Emmanuel Macron : un président de 40 ans, cela change-t-il quelque chose ?
Emmanuel Macron fête ses 40 ans, jeudi. Le président de la République est le plus jeune chef de l'Etat depuis la création de la République française : dans les couloirs de l'Assemblée nationale, l'évènement enthousiasme les uns et indiffère les autres.
Plus jeune chef de l'Etat depuis la création de la République française, Emmanuel Macron fête ses quarante ans jeudi 21 décembre. La veille, dans les couloirs de l’Assemblée nationale, à l’évocation de l’évènement, certains s’enthousiasment, quand d’autres haussent les épaules. Un président de 40 ans, cela change-t-il quelque chose ?
L'âge pour "incarner une génération"
"Avoir un président de 40 ans, c'est avoir un président qui incarne une génération confrontée aux défis du monde d'aujourd'hui, assure Hugues Ranson, député La République en marche de Paris. Quelqu'un qui comprend le monde, la mondialisation telle qu'elle est."
Olivier Falorni, élu divers gauche de Charente-Maritime, estime que le rapport du monde à la France a changé depuis l'élection d'Emmanuel Macron, en mai dernier. "Un peu à l'image des Américains qui étaient très fiers de Kennedy. Pour les Français c'est important en termes de représentation à l'étranger. Je crois qu'il y a une forme de fierté." "Etre jeune, ce n’est pas seulement un chiffre, estime de son côté Sébastien Chénu, député Front national du Nord. Finalement, le président de la République est un président jeune mais avec des méthodes assez ringardes."
"Un Schtroumpf plus malin que les autres"
Moins amer, on trouvera Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais et donc du Touquet, où Emmanuel Macron a sa résidence secondaire : "Je lui souhaite bien évidemment un très joyeux anniversaire." Son collègue du Vaucluse, le député Les Républicains Julien Aubert, évoque avec humour "l'histoire d'un Schtroumpf plus malin que les autres qui se fait élire..." À cette occasion particulière, Alexis Corbière, élu La France insoumise de Seine-Saint-Denis, recommande, acide, d’offrir au président de la République "une nouvelle taille de chapeau". "J'ai l'impression par moment que les tailles précédentes ne rentrent plus...", glisse-t-il.
Un chapeau pour les Insoumis, un coup de chapeau pour une grande majorité d’élus, à droite y compris, mais pas de cadeau pour Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris : "Déjà, de ne pas l'attaquer avec férocité, c'est bien !"
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