Attentat des Champs-Élysées : la campagne bouleversée
À 48 heures du scrutin, l'attentat des Champs-Elysées vient ajouter à l'incertitude du scrutin de dimanche prochain. Plusieurs candidats ont fait le choix d'une intervention solennelle.
François Fillon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont annulé tous leurs déplacements, remplacés par des déclarations solennelles. Emmanuel Macron s'est posé en protecteur de la Nation. "Dans ces circonstances, le rôle premier du président de la République est en tant que chef des armées et garant de nos institutions de protéger les Français. J'y suis prêt", assure le candidat d'En Marche!
"Nous sommes en guerre"
Marine Le Pen et François Fillon se montrent eux très offensifs : "Notre ennemi a un nom : l'islamisme radical. Il a un visage : celui de la haine. [...] Nous sommes en guerre. Il n'y a aucune autre alternative, c'est eux ou nous. Certains n'ont semble-t-il pas encore totalement pris la mesure du mal qui nous agresse, et que pour ma part j'entends combattre d'une main de fer", a clamé le candidat LR. De son côté, la candidate du Front nationale n'a pas hésité non plus à tacler l'action du gouvernement, estimant qu'il avait sa part de responsabilité dans cette attaque. Des propos qui ont fait bondir Bernard Cazeneuve, qui n'a pas hésité à répliquer à ses agresseurs dans une déclaration officielle à Matignon.
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