Amiens : le petit-neveu de Brigitte Macron agressé après l'interview d'Emmanuel Macron
Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé à Amiens, dans la soirée du lundi 15 mai après l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1, a appris France Bleu Picardie auprès du père de la victime. Il a été frappé au sol par plusieurs personnes devant la chocolaterie Jean Trogneux, dont il est un des responsables, et qui est bien connue des Amiénois.
"Une quarantaine de manifestants étaient là, après l'allocution du président sur TF1", raconte le père de Jean-Baptiste, Jean-Alexandre Trogneux à France Bleu Picardie. "Il y en a une dizaine qui se sont jetés sur lui en le reconnaissant. Ils l'ont tabassé, avec énormément de coups au visage", détaille-t-il.
Huit personnes interpellées
Jean-Baptiste Trogneux "a un traumatisme et doit passer un scanner cérébral, explique son père. Il a des coups un peu partout. Il a fini par se mettre en boule et attendre que cela se passe." Quatre voisins ont porté secours à la victime. "II y a un amalgame depuis l'élection d'Emmanuel Macron, qui veut que tout le monde croit que la société Trogneux lui appartient, que c'est celle de son épouse Brigitte, dénonce Jean-Alexandre Trogneux.
"C'est un amalgame qui est complètement ridicule. Il n'y a aucun lien financier, par contre on récolte la haine, parfois même dévastatrice puisqu'on a eu plusieurs magasins qui ont été saccagés. Là on a frôlé la catastrophe."
Jean-Alexandre Trogneuxà France Bleu Picardie
Huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon les informations de France Bleu Picardie. Jean-Baptiste Trogneux était au commissariat, mardi matin, pour les besoins de l'enquête.
Brigitte Macron "en solidarité totale" avec sa famille
La Première dame a réagi en début d'après-midi dans une déclaration transmise à l'Agence France Presse. Brigitte Macron dénonce "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs. "Je suis en solidarité totale avec ma famille et en rapport constant, depuis hier 23h, avec Jean-Baptiste (mon petit neveu, victime de l'agression) et Jean-Alexandre (mon neveu, père de la victime)", a-t-elle écrit. L'épouse du chef de l'État ajoute : "J'ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire."
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