Cars Macron : la révolution du transport se fait attendre
Deux ans après la libéralisation du secteur des voyages de longue distance en bus, la fréquentation a atteint les 6 millions de voyageurs, mais la révolution attendue n'a pas encore eu lieu.
Moins cher, plus confortable, le voyage en bus devait révolutionner le monde des transports. Si la libéralisation initiée il y a deux ans connait un certain succès de fréquentation, les retombées économiques se font toujours attendre : avec 2 100 emplois dans le secteur pour 22 000 créations d'emploi annoncées, le bus ne représente toujours qu'environ 1% des voyages longue distance.
Un secteur optimiste
Aucune des entreprises du secteur n'est rentable, mais toutes ont un plan pour attirer les voyageurs. En deux ans, le numéro 1 du secteur a doublé la liste des destinations possibles. Le point négatif reste l'état des gares routières, austères et un manque d'informations pour les voyageurs. Selon les acteurs les plus optimistes, 15 à 20 millions de personnes voyageront en bus en 2030 contre 6 millions l'année dernière.
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