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Commission européenne : Emmanuel Macron appelle à "sortir des crispations actuelles" après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard

La crise politique opposant actuellement le Parlement européen à la Commission européenne ne doit pas "s'installer dans la durée", a insisté le chef de l'Etat. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1 min
Le président français, Emmanuel Macron, avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 11 octobre 2019 à Paris.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

Son message : "sortir des crispations actuelles". Le président français, Emmanuel Macron, a déploré vendredi 11 octobre une "crise politique" qu'il ne faut "pas laisser se développer", après le rejet par les eurodéputés de la candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne. 

"Nous vivons un moment de l'Europe extrêmement important et sensible. Il y a une nouvelle Commission, un nouveau Parlement européen qui se mettent en place et qui affrontent tous deux une crise politique que nous ne devons pas laisser s'installer et développer", a affirmé le chef de l'Etat.

La crise politique qui oppose actuellement le Parlement européen à la Commission européenne ne doit pas "s'installer dans la durée", a poursuivi Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Paris avec le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. 

Je crois indispensable d'avoir une Commission forte, qui puisse porter des projets ambitieux.

Emmanuel Macron

lors d'une conférence de presse

Les députés européens ont infligé un revers humiliant au président français jeudi, en recalant pour des raisons éthiques sa candidate au poste de commissaire européen au Marché intérieur. Sylvie Goulard est actuellement sous le coup d'une enquête judiciaire en France, mais elle n'est pas mise en examen. C'est la première fois qu'un candidat présenté par la France pour un poste de commissaire est retoqué par le Parlement européen.

Emmanuel Macron a rejeté la responsabilité du choix de la candidate française sur la présidente de la nouvelle Commission, l'Allemande Ursula von der Leyen. Le président français veut avant tout sauver le mandat promis à Sylvie Goulard pour la France, un vaste portefeuille du Marché intérieur comprenant la politique industrielle, le numérique, la défense et le spatial.

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