Discours d'Emmanuel Macron : le communiste Pierre Laurent s'inquiète d'un "exercice autoritaire"

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Pierre Laurent s'exprime à la tribune du Congrès de Versailles (Yvelines), le 9 juillet 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Face aux parlementaires, lundi après-midi, le chef de l'Etat a évoqué "les grandes lignes" des chantiers pour les douze prochains mois.

Ce qu'il faut savoir

Emmanuel Macron a retrouvé, lundi 9 juillet, les ors de Versailles (Yvelines). Devant les parlementaires réunis en Congrès, le chef de l'Etat s'est exprimé pour rappeler le cap de sa politique. Il a notamment confirmé que le plan pauvreté, reporté la semaine dernière par le gouvernement, serait présenté "en septembre" et mis en œuvre "en 2019"

Amendement de la Constitution. Au début de son allocution, Emmanuel Macron a annoncé vouloir amender la Constitution afin de pouvoir "écouter et répondre" aux parlementaires lors des débats qui se tiennent après le discours présidentiel.

La France insoumise absente. Tous les députés de la France insoumise avaient décidé, eux, de boycotter la "fausse solennité" de cette allocution sans débat et appellé à une "manifestation en ligne" à coup de mots-dièse #MacronMonarc sur les réseaux sociaux.

Un rendez-vous critiqué. Plusieurs députés des Républicains avaient également refusé d'y assister, à l'instar de l'élue du Doubs, Annie Genevard, selon qui cet exercice "dénature l'esprit de la Ve République" et "contribue à accessoiriser le rôle du Premier ministre".