Corse : Emmanuel Macron dévoile son projet

Dès les premières phrases, Emmanuel Macron livre la teneur de sa conviction sur la Corse. Le ton est donné. Concernant la plupart des revendications des nationalistes, le président Macron ne souhaite pas négocier. Il dit non à la reconnaissance de la langue corse comme langue officielle. Non, également, à la création d'un statut de résident, et pas un mot sur le rapprochement des prisonniers corses.

Des désaccords affichés au grand jour

En revanche, Emmanuel Macron s'est dit d'accord pour mentionner la Corse dans la Constitution, mais dans une optique 100% républicaine. À la fin du discours présidentiel, les deux leaders nationalistes, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, affichent des mines tendues. Pas d'appaudissements et beaucoup d'amertume. Des nationalistes qui se disent malgré tout ouvert au dialogue, même si les désaccords entre l'exécutif corse et Emmanuel Macron s'affichent désormais au grand jour.