Décrochage d'un portrait de Macron : des militants écologistes relaxés par la justice
Depuis plusieurs semaines, des dizaines de militants sont jugés pour avoir décroché le portrait d'Emmanuel Macron dans des mairies. À Lyon (Rhône) lundi 16 septembre, deux personnes ont été relaxées. Le juge a vu dans leur action un motif légitime invoqué par l'état de nécessité.
"Décrochons Macron". C'était le nom d'une campagne lancée en début d'année par des militants écologistes. Le portrait du président de la République avait été décroché des murs de la mairie du 2e arrondissement de Lyon (Rhône). Lundi 16 septembre, le juge a décidé de relaxer deux individus concernés. La décision inédite reprend les conclusions de la défense et stipule que cette action relève de "citoyens profondément investis dans une cause particulière servant l'intérêt général", "un motif légitime" répondant à un "état de nécessité".
"Des comportements inciviques ne méritent pas d'être encouragés par des décisions de ce type"
Le juge complète sa décision pointant un manque d'efficacité de l'État à lutter contre le réchauffement climatique. Par la voix de sa ministre de l'Écologie, le gouvernement condamne ce jugement. "Des comportements inciviques ne méritent pas d'être encouragés par des décisions de ce type", a indiqué Élisabeth Borne. L'État a fait appel.
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