Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : le chef de l'Etat défend son bilan au terme des "100 jours d'apaisement"

Emmanuel Macron s'est exprimé, lundi 24 juillet, en Nouvelle-Calédonie, pour le coup d'envoi d'une tournée dans le Pacifique. Le chef de l'Etat a atterri peu avant 9 heures (heure de Paris) à l'aéroport de Nouméa. "Les résultats sont là et on avance", a-t-il assuré dans une interview en duplex diffusée dans les journaux de 13 heures de TF1 et France 2, après la séquence politique entamée mi-avril après la crise des retraites, et qui avait abouti à un remaniement ministériel la semaine dernière. Ce direct est déormais terminé.

 Un président très attendu après les émeutes. "Notre pays a besoin d'un retour de l'autorité à chaque niveau, et d'abord dans la famille", a déclaré Emmanuel Macron après les violences urbaines qui avaient éclaté à travers le pays à la fin du mois de juin. "Il a fallu seulement quatre jours pour mettre fin (à ces émeutes)", s'est félicité le chef de l'Etat. Concernant l'incarcération d'un policier accusé de violence à Marseille (Bouches-du-Rhône), Emmanuel Macron a dit "comprendre l'émotion" des forces de l'ordre, tout en précisant que "nul en République n'est au-dessus de la loi".

Des annonces promises. A son arrivée, Emmanuel Macron a dit souhaiter "ouvrir une nouvelle page" du projet institutionnel en Nouvelle-Calédonie. Le président entend poser les bases du statut à venir de l'archipel, après trois référendums qui ont conclu à un non à l'indépendance, et devrait faire des annonces à ce sujet. Pour sa première visite en Nouvelle-Calédonie depuis celle de 2018, le président de la République doit remettre lundi soir les insignes de commandeur de la Légion d'honneur à Marie-Claude Tjibaou, veuve du leader kanak assassiné, Jean-Marie Tjibaou.

Une visite historique dans le Pacifique. Emmanuel Macron se rendra ensuite jeudi au Vanuatu et vendredi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il sera le premier président français à se rendre dans des îles non françaises du Pacifique. Il devrait y réaffirmer la présence française dans la région et écouter les revendications locales.