Discours devant le Congrès à Versailles : des réactions mitigées
Il y a ceux qui ont boudé le Congrès, comme les parlementaires communistes en début d'après-midi à Versailles ou encore les élus de la France insoumise, tout à l'heure rassemblés place de la République à Paris. Une "absence sectaire" dénoncée par le président Macron. Réponse de Jean-Luc Mélenchon : "Non monsieur le président de la République, ce n'est pas du sectarisme que de refuser de révérer le prince". Retour à Versailles. Une fois le président parti, l'heure est aux prises de parole des groupes parlementaires. Et parmi les séduits d'avance, les élus de la République en marche. "C'est un discours qui aujourd'hui traduit les promesses du chef de l'État dans la campagne électorale", salue François Patriat, sénateur LREM de la Côte-d'Or.
Nous n'en savons pas plus en entrant qu'en sortant
"Pour les Républicains, peu d'annonces, beaucoup de communication, et une inquiétude : "la sortie de l'état d'urgence, qui me paraît dangereuse", indique Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. "Je pense que finalement, c'est peut-être ça qui marquera une étape nouvelle, parce qu'elle va aboutir à affaiblir la protection des Français", explique-t-il. Le Parti socialiste est quant à lui ironique : le président n'a pas court-circuité le Premier ministre puisqu'il n'a rien dit du programme du gouvernement. Une heure et demie pour rien : voilà en résumé la réaction du Front national. "Nous n'en savons donc pas plus en sortant qu'en entrant", a déclaré Marine Le Pen. Demain, ces parlementaires retrouveront leurs hémicycles respectifs pour écouter cette fois le discours de politique générale du Premier ministre.
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