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Grand débat : "Il y a beaucoup de gaspillage" dans la dépense publique, juge Pécresse (LR)

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Article rédigé par France 2
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Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi 15 avril, Valérie Pécresse, présidente les Républicains du conseil régional d'Ile-de-France, revient sur les annonces qu’Emmanuel Macron doit faire lundi soir.

Emmanuel Macron doit s'exprimer lundi 15 avril à 20 heures à la télévision. Il présentera des actions pour répondre à la colère des "gilets jaunes". "J'en attends une inflexion très forte et puissante de la ligne politique du président de la République vers moins d'impôts, donc moins de dépenses, et un combat radical contre les violences qui marquent aujourd'hui notre pays", explique Valérie Pécresse, présidente les Républicains du conseil régional d'Ile-de-France, sur le plateau des "4 vérités" de France 2, lundi matin. "Je lui demande d'avoir le courage de réformer les retraites et l'assurance chômage", ajoute l'élue.

Le Premier ministre Édouard Philippe donne le sentiment qu'une baisse des impôts rapide est l'essentielle de la réponse qui sera apportée par l'exécutif. "Il y a beaucoup de gaspillage, et c'est en baissant durablement les dépenses publiques que l'on pourra baisser durablement les impôts. L'un ne va évidemment pas sans l'autre. Il faut que la baisse des impôts soit durable et immédiate", indique Valérie Pécresse. "Je plaide pour une baisse de la TVA, aujourd'hui à 10%, en la passant à 5%, notamment pour les transports publics", ajoute-t-elle.

Cibler les travailleurs et les précaires 

Concernant les 80 km/h, l'exécutif envisage de laisser faire les départements. "Avoir plus de souplesse et de décentralisation cela permettra de faire beaucoup d'économies. Aujourd'hui tout le monde fait tout et tout le monde se mêle de tout", précise la présidente du conseil régional d'Ile-de-France.

Quelles sont les populations qui doivent être prioritairement concernées par les annonces du chef de l'État ? "Ceux qui ont le droit de vivre de leur travail. La valeur travail aujourd'hui est bafouée, quand on n'arrive pas à la fin du mois à boucler son budget, c'est injuste. Donc tout ceux qui travaillent, qui sont en situation précaire, qui ont des contrats à temps partiel parfois subis, ceux-là doivent être particulièrement protégés. Je pense aussi aux familles monoparentales, nous avons beaucoup de femmes qui se retrouvent dans des situations ultra-précaires", conclut Valérie Pécresse.

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