Mea culpa sur la dissolution, possibles référendums... Benjamin Morel évoque une "communication qui se réajuste"

Emmanuel Macron a fait son mea culpa lors de ses vœux de 2025, mardi 31 décembre. "Je crois que c'était l'objectif", déclare Benjamin Morel à franceinfo. "Il a compris que l'allocution d'il y a quelques semaines n'avait pas forcément été bien reçue par rapport à ce sujet. Il s'agissait de faire un pas supplémentaire dans le mea culpa. Ce n'est pas non plus un mea culpa complet, cette dissolution n'a pas été présentée comme tout à fait ratée. On est sur une forme de demi-mea culpa. Il y a une communication qui se réajuste", explique le politologue.

Un référendum en vue ?

Le chef de l'État a fait savoir qu'il demanderait en 2025 aux Français de "trancher" des "sujets déterminants". Pour Benjamin Morel, cette phrase "est volontairement ambiguë" et ne fait pas référence forcément à un référendum. "La notion de consultation renvoie à trois modalités, a minima. Ce n'est pas la première fois qu'il annonce des référendums. Emmanuel Macron en annonce à peu près tous les ans. C'est une forme d'arlésienne sur les deux quinquennats. C'est une façon de donner le sentiment qu'on va redonner le pouvoir au peuple", fait-il savoir.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.