Présidentielles : Marine Le Pen charge Emmanuel Macron, "le visage de la finance", à Villepinte
À six jours du second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen espère galvaniser ses troupes ce lundi 1er mai, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Jean-Baptiste Marteau fait le point en direct de son meeting.
"Marine Le Pen a laissé de côté les petites provocations qu'elle avait longuement proférées à la tribune lors du premier tour sur l'immigration et sur l'identité" analyse Jean-Baptiste Marteau, en direct de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Aujourd'hui, elle essaye de rassembler ce qu'elle appelle l'union des patriotes avec Nicolas Dupont-Aignan ou également le CNIP (Centre national des indépendants et paysans), un parti qui avait autrefois été membre de l'UMP, et qui est aujourd'hui à ses côtés. "Quasiment les trois quarts de son discours sont consacrés à attaquer point par point Emmanuel Macron en des termes très durs", ajoute le journaliste.
Le visage de la finance
La candidate du Front national reprend notamment la formule de François Hollande en 2012 : "Mon adversaire c'est la finance". "Eh bien dit-elle, cette fois-ci la finance a un visage, un candidat, Emmanuel Macron, ce qui fait évidemment beaucoup réagir la salle", précise le journaliste. "Elle finit en disant que ce candidat est celui de la continuité, et nous allons le sortir, dit-elle, en reprenant ce vieux slogan du Front national : 'Sortons les sortants'. On sent en tout cas que Marine Le Pen est en train de rôder ses arguments pour le second tour mercredi face à Emmanuel Macron, un débat qu'elle espère décisif", conclut Jean-Baptiste Marteau.
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