Recherche d'un nouveau gouvernement : les réactions des chefs de parti à l'issue de la rencontre organisée par Emmanuel Macron

Pour autant, aucune d'entre elles ne s'est prononcée sur sa possible participation ou son éventuel soutien au futur gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'entrée de l'Elysée, à Paris, le 10 décembre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Pas de 49.3 d'un côté, pas de censure de l'autre : les contours d'un accord de "non-censurabilité" ont pris forme, mardi 10 décembre à l'Elysée, lors d'une réunion des partis autour du président de la République. A l'issue de cette rencontre, plusieurs personnalités politiques se sont exprimées, mais personne ne s'est prononcé sur sa possible participation, ou son éventuel soutien plus ou moins tacite, au futur gouvernement.

Premier à prendre la parole, le chef des députés Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a exclu un "contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs", se bornant à espérer un "accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement".

Marine Tondelier tempère l'optimisme de François Bayrou

Le Parti socialiste avait suggéré "que le gouvernement renonce au 49.3 et qu'en échange les oppositions renoncent à une forme de censure" et "nous avons le sentiment que les choses ont plutôt avancé", a expliqué le patron du PS, Olivier Faure, à sa sortie de l'Elysée. "Ça a été repris par Horizons, par le MoDem" et "l'ensemble de la gauche" présente à la réunion, a-t-il assuré à la presse.

De quoi faire dire à François Bayrou, le président du MoDem, l'un des favoris pour Matignon, que la rencontre avait été "positive de manière inespérée". Le maire de Pau a évoqué "un accord de coopération démocratique" et proposé de temporiser sur les "questions qui fâchent", comme les retraites et l'immigration.

La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, a tempéré cet optimisme, assurant que le camp présidentiel n'était prêt à "aucun compromis" pour former un gouvernement. Elle a toutefois salué son engagement à ne "plus se mettre dans les mains du Rassemblement national" pour gouverner, qualifiant cette déclaration de "sage décision""On va attendre de voir" qui Emmanuel Macron va nommer à Matignon, a expliqué Marine Tondelier, à l'unisson des autres dirigeants. Le président a promis un choix d'ici jeudi.

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