Taxe sur les dividendes : moins chère que prévu pour l'État
La flat tax devrait coûter moins cher que prévu à l'État. Les actionnaires se sont en effet montrés plus intéressés par les dividendes.
Bonne surprise pour Bercy, la "flat tax" va coûter moins cher que prévu à l'État. Depuis le 1er janvier 2018, elle s'applique sur les revenus du capital comme les intérêts, les dividendes ou certains placements financiers. Auparavant, ils étaient taxés selon un barème complexe et maintenant, le taux de 30% est unique et identique pour tous. C'est plus simple et surtout plus avantageux pour les plus hauts revenus imposables avant jusqu'à 65%. Le cadeau fiscal devait faire perdre à l'État jusqu'à 1,3 milliard d'euros en 2018, mais ce ne sera finalement que 900 millions.
Une hausse des dividendes qui pourrait se prolonger
Les prévisionnistes n'avaient en effet pas anticipé une chose : les contribuables ont demandé plus de dividendes. "Ce qui se passait précédemment c'est que les actionnaires n'étaient pas demandeurs de dividendes puisqu'ils étaient imposés d'une manière excessive. Et donc maintenant qu'on revient aux standards internationaux, il y a de nouveau un intérêt pour percevoir des dividendes ou pour réaliser des plus-values", analyse Éric Pichet, économiste à la Kedge Business School. Selon Bercy, la "flat tax" devrait encourager les entreprises à verser plus de dividendes à leurs actionnaires en 2019 et dans les années à venir.
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