Vœux d'Emmanuel Macron : "Faute avouée, pas à moitié pardonnée", réagit le député LR Julien Dive

Lors de ses vœux aux Français, le président de la République a reconnu que la dissolution de juin dernier avait apporté plus d'instabilité que de solutions.
Article rédigé par franceinfo
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Julien Dive, député Les Républicains de l’Aisne, en 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Il était temps, mais la page n’est pas tournée, faute avouée, pas à moitié pardonnée", réagit mercredi 1er janvier 2025 sur franceinfo Julien Dive, député Les Républicains de l’Aisne en réaction aux vœux d’Emmanuel Macron.

Le chef de l'État a en effet affirmé que la dissolution avait apporté "davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français". Pour Julien Dive, le président "est pour une grande part responsable" de la "situation d’instabilité" du pays.

C’est une chose de l’avouer, maintenant, la question, c’est quelle est la destinée de 2025 ?

Julien Dive, député LR

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Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé qu'il demanderait en 2025 aux Français de "trancher" des "sujets déterminants", via des "référendums ou des conventions citoyennes", le député Les Républicains dit "ne pas croire" à l’hypothèse de référendum. "Cela fait huit ans qu’il parle de référendum, huit ans qu’il n’y a pas de référendum", précise Julien Dive, en référence notamment à la crise des gilets jaunes où la question d’un référendum avait été soulevée.

Il considère toutefois que c’est "un bon levier" de "faire appel au peuple pour trancher, pour prendre une décision, mais que tout dépend de la question qui est posée". Julien Dive se dit favorable à un référendum sur une éventuelle réforme fiscale ou "la question migratoire".

En revanche, interrogé sur la méthode de la convention citoyenne déjà utilisée par le chef de l’État, Julien Dive estime "que ça n’a pas donné grand-chose" rappelant que "les conclusions n’avaient pas été reprises". Si le président "souhaite recourir au référendum sur des sujets pertinents, qu’il le fasse, qu’on ait enfin un acte fort au travers de ces référendums et que le peuple tranche. Mais n’inventons pas des gadgets qui ont donné malheureusement plus de déception que de concret", résume le député LR, tout en rappelant que le Parlement "doit aussi prendre sa part de responsabilité et avancer pour les mois qui restent de ce quinquennat".

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