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Vidéo Taxe d'habitation : les hésitations du gouvernement sur le sort des 20% des foyers les plus riches

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Suppression de la taxe d'habitation
taxe d'habitation : les allers-retours du gouvernement Suppression de la taxe d'habitation
Article rédigé par franceinfo - Mathilde Hérard
France Télévisions

C'était une promesse d'Emmanuel Macron : supprimer la taxe d'habitation pour 80 % des foyers, puis pour les 20% restants, les plus aisés. Mais depuis la crise des "gilets jaunes", le gouvernement hésite et laisse la porte ouverte à la taxation des foyers les plus riches.

Emmanuel Macron l'avait promis : la taxe d'habitation sera supprimée pour 80% des foyers français puis, à terme, pour tous les foyers, y compris les 20% restants, les plus riches. Mais finalement, en raison de la crise des "gilets jaunes", le sort de ces foyers les plus aisés semble encore en balance. Et le gouvernement paraît divisé sur le sujet.

A l'occasion du "grand débat", la problématique est revenue sur la scène politique, via une intervention du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. "On peut très bien demander aux Français : 'est-ce que vous estimez que, pour les 20% les plus riches, il est légitime ou non de supprimer la taxe d’habitation' ?"  a-t-il estimé lors du "Grand rendez-vous" (RMC-Europe1-Les Echos). 

Un sujet sur la table lors du "grand débat" ?

Sa déclaration a été suivie par d'autres membres du gouvernement, comme Benjamin Griveaux, qui estime que "la question des 20% restants (...) est sur la table". De son côté, Marlène Schiappa a expliqué à franceinfo qu'elle n'était "pas opposée idéologiquement, philosophiquement, à l’idée que les gens qui sont plus aisés paient davantage d’impôts."

Bruno Le Maire est finalement revenu sur ses propos mardi matin, estimant qu'ils n'ont pas "été compris" et réitère la volonté du gouvernement "d'aller au bout de la suppression de la taxe d’habitation" pour tous les foyers. Mardi en début de soirée, l'Elysée a pourtant affirmé à l'AFP que la suppression pour les plus aisés "serait bien sur la table lors du 'grand débat'". 

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