Législatives 2022 : "On ne peut pas pavoiser" au soir du premier tour, affirme Arnaud Robinet, du parti Horizons
Le maire de Reims appelle à faire preuve de "beaucoup d'humilité" après les résultats du premier tour des élections législatives dimanche.
"On ne peut pas pavoiser", a réagi dimanche 12 juin sur franceinfo Arnaud Robinet, maire de Reims, membre de Horizons, le parti d'Edouard Philippe, au soir du premier tour des élections législatives qui a mis au coude-à-coude la Nupes et les candidats étiquetés Ensemble. Emmanuel Macron a appelé son camp à l'humilité. "Le président a raison", estime Arnaud Robinet. Il appelle à faire preuve de "beaucoup d'humilité". Dans l'optique du second tour, "il va falloir mobiliser l'ensemble des électeurs pendant une semaine pour assurer au président une majorité stable et confortable".
Les membres de Horizons ont "été très clairs depuis le début", rappelle le maire de Reims. "Nous sommes loyaux et nous resterons loyaux vis-à-vis du président de la République. Mais nous sommes libres également." Il admet "des différences" avec le chef de l'Etat. "Nous représentons l'aile droite, le centre-droit de la majorité présidentielle. Mais nous ne serons pas des frondeurs", car "nous voulons travailler et assurer une majorité au président de la République".
"J'appelle les députés LR à répondre favorablement à la main tendue qui peut leur être proposée dans les jours qui viennent pour assurer et accompagner les réformes dont la France a besoin."
Arnaud Robinet, parti Horizonsà franceinfo
L'élu se dit par contre "très clair" par rapport au Rassemblement national. "Mon engagement politique a toujours été de battre les extrêmes, l'extrême droite notamment." Et selon lui, "chaque politique doit prendre ses responsabilités dans les jours viennent". Après le second tour des législatives, "il y aura une opposition au sein de l'Assemblée", souligne le représentant d'Horizons. "Il y aura aussi les oppositions dans la rue. Donc, il va falloir être forts, unis et rassemblés au sein de la majorité."
Il appelle à "être clair" avec les Français. "Les réformes ne seront pas faciles à passer. Il y aura de l'obstruction. Il y aura une opposition, c'est la démocratie." Il plaide pour que "la majorité soit unie et rassemblée" et demande à ce que l'on "évite, bien évidemment, les campagnes pré-présidentielles dès 2024. Franchement, je crois que l'enjeu est extrêmement important. L'avenir de la France en dépend".
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