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Entrée de l'extrême-droite dans le gouvernement grec : un "choc" pour le PS

Dans un communiqué publié samedi, le PS qualifie de choc "l'entrée de l'extrême-droite" dans le gouvernement grec. Ce gouvernement formé vendredi allie gauche, droite et extrême-droite.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Manifestation du parti d'extrême-droite Laos à Thessalonique (5 mars 2008) (AFP /Sakis Mitrolidis)

Dans un communiqué publié samedi, le PS qualifie de choc "l'entrée de l'extrême-droite" dans le gouvernement grec. Ce gouvernement formé vendredi allie gauche, droite et extrême-droite.

"L'entrée de l'extrême droite (LAOS) dans le gouvernement grec est pour les socialistes un choc", estime le parti socialiste samedi.

La rue de Solférino réagit ainsi à la formation vendredi d'unalliant le PASOK (socialistes), la Nouvelle Démocratie (principal parti de droite) et Laos (Alarme populaire, un parti d'extrême-droite) . C'est la première fois depuis la chute de la dictature des colonels en 1974 qu'un représentant de l'extrême-droite fait partie d'un gouvernement grec.

Les socialistes français "se refusent à féliciter le gouvernement grec"

"Nicolas Sarkozy a félicité le gouvernement Papadémos, les socialistes Français s'y refusent. Monsieur Karatzaféris, leader du LAOS, ancien responsable d'un mouvement de jeunesse soutenant les colonels grecs qui installèrent la dictature dans ce pays ne peut en rien aider le peuple grec à sortir de la crise", poursuit le parti socialiste.

Et de conclure :"Voilà où mène l'Europe quand elle tourne le dos aux peuples, en imposant des austérités brutales et aveugles sans donner la possibilité et le temps pour le redressement et en s'immisçant dans le fonctionnement démocratique des Etats-membres. A la crise économique et sociale s'ajoute une crise politique et démocratique."

"Honte à ceux qui acceptent de siéger avec les descendants des colonels"

Plus brièvement, Julien Dray acommenté la nouvelle très tôt samedi sur son compte twitter :" Honte à ceux qui acceptent de siéger avec les descendants des colonels grecs dans un gouvernement".

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