Procès d’Eric Dupond-Moretti : "On va pouvoir parler des faits", se réjouit Me Christophe Clerc, représentant du syndicat de la magistrature et de l’union syndicale du magistrat
Lundi 6 novembre, s’est ouvert le procès d’Eric Dupond-Moretti. Le ministre de la Justice est suspecté de prise illégale d’intérêts. "On est heureux que ce procès s’ouvre parce qu’enfin, on va pouvoir parler des faits. Les faits datent [de 2020] et pendant trois ans, la défense d’Eric Dupond-Moretti a appliqué ce qu’on appelle généralement le ‘théorème de Pasqua’. (…) On crée une affaire dans l’affaire", indique Me Christophe Clerc, représentant du syndicat de la magistrature et de l’union syndicale du magistrat.
Quid de la Cour de justice de la République
Le garde des Sceaux est jugé par la Cour de justice de la République. "C’est la seule juridiction en France, où il y a un déséquilibre. Quand vous avez porté plainte, quand vous êtes victime, vous ne pouvez pas être partie au procès. (…) Eric Dupond-Moretti lui, le peut, ce qui est tout à fait normal", explique l’avocat. Il se dit "confiant" du fait que les Parlementaires, qui composent la Cour, "jugeront en droit".
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