"Il n'y a pas de nazis dans mon équipe", assure Eric Zemmour pour qui "ça commence à bien faire"

"Il n'y a pas de nazis dans mon équipe, voilà, point. C'est clair, c'est net", assure Eric Zemmour lundi 7 février sur France Inter, alors que Marine Le Pen (RN) a déclaré la semaine dernière qu'il y avait "quelques nazis" dans l'équipe du candidat de Reconquête! et que Valérie Pécresse (LR) et son entourage ont recensé des "sympathies nazies" dans l'équipe d’Éric Zemmour, avec le soutien du Parti de la France, fondé par d'anciens membres du FN en 2009. "Tout le monde peut dire qu'il me soutient, vos comprenez ? (...) Il faut arrêter avec cette insulte", lance Eric Zemmour.

"Ca commence à bien faire", s'emporte Eric Zemmour. "Me nazifier moi (...) Ma famille est née en Algérie, je suis un Français de confession juive. Je croyais naïvement - mais peut-être que Mme Pécresse connaît mieux l'histoire que moi - que les nazis voulaient exterminer les juifs. Donc qu'est-ce que les nazis ont à voir avec un juif dont les parents sont nés en Algérie ?", se demande encore le candidat d'extrême droite.

"Je ne fonde rien sur la haine"

Pour Eric Zemmour "on ne fonde rien sur la haine, c'est pour ça que je ne hais personne", assure-t-il en répondant à une auditrice. "Je ne fonde rien sur la haine, au contraire, je fonde tout sur l'amour, l'amour de la France", ajoute-t-il. "Tous ceux qui aiment la France sont Français, quand ils ont la nationalité française et qu'ils sont entrés légalement."

Le candidat d'extrême droite dit faire "une différence entre les Français et les étrangers parce que (...) on fonde une nation sur l'appartenance à cette nation et la différence avec les étrangers". Pour Eric Zemmour si "les étrangers sont en France comme des Français, il n'y a plus de Français et il n'y a plus de France". C'est pour ça que le candidat propose de ne plus donner "le produit de la solidarité nationale aux étrangers", comme par exemple le RSA ou les aides au logement.