L'ancien candidat à la présidentielle François Asselineau, poursuivi pour harcèlement et agressions sexuelles, obtient un non-lieu

La décision du tribunal judiciaire de Paris fait toutefois l'objet d'un appel du ministère public. L'avocat du président de l'UPR "attend que la chambre de l'instruction confirme l'abandon de toute charge à son encontre".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de l'Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 6 avril 2024. (ABDESSLAM MIRDASS / HANS LUCAS / AFP)

Quatre ans après deux plaintes dénonçant un harcèlement moral et des agressions sexuelles commis par le président de l'Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, au préjudice de deux collaborateurs, un non-lieu a été ordonné, a rapporté jeudi 26 décembre à l'AFP le parquet de Paris. Le ministère public a précisé à l'AFP faire appel de cette décision prononcée par le tribunal judiciaire de Paris.

Les deux magistrats "qui ont enquêté de façon approfondie pendant plus de trois ans sur les accusations qui avaient été lancées à l'encontre de François Asselineau en 2020 (...) ont ainsi rejeté l'ensemble des sept chefs de mise en examen qui avaient été retenus contre (lui) et qui comprenaient des accusations d''agression sexuelle' et de 'harcèlement'", a réagi auprès de l'AFP Me Pierre Darkanian, avocat du chef de l'UPR, âgé de 67 ans. "François Asselineau exprime sa satisfaction concernant cette décision" et "réaffirme sa sérénité dans le cadre de cet appel (du parquet) et attend que la chambre de l'instruction confirme l'abandon de toute charge à son encontre", a précisé Me Darkanian.

Le parquet avait requis le 14 décembre 2023 que François Asselineau soit jugé devant le tribunal correctionnel "pour tentatives d'agression sexuelle aggravée et harcèlement moral au travail auprès de deux de ses collaborateurs, ainsi que pour actes d'intimidation en vue de déterminer l'un d'eux à ne pas déposer plainte", a-t-il détaillé.

Une enquête préliminaire avait été ouverte le 15 mai 2020 pour étudier la plainte déposée dix jours auparavant par "un collaborateur au sein de l'UPR qui affirmait avoir été harcelé dès son embauche en 2019 et s'être vu imposer des baisers", a rappelé le parquet. Un second collaborateur avait porté plainte le 25 juin 2020 "pour des faits similaires" commis "en 2018", a-t-il ajouté. François Asselineau avait été placé en garde à vue en février 2021 et mis en examen dans la foulée.

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