L'ancien candidat à la présidentielle François Asselineau mis en examen pour "harcèlement sexuel" et "agressions sexuelles"
Le chef de l’Union populaire républicaine avait été placé en garde à vue et entendu par la police mercredi 3 février. Il dément ces accusations.
Le président de l'Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, a été mis en examen pour "harcèlement moral", "harcèlement sexuel", "agressions sexuelles par personne ayant autorité" et "intimidation d'une victime", a appris France Télévisions de source judiciaire, vendredi 5 février. L'ancien candidat à la présidentielle de 2017 a été placé sous contrôle judiciaire.
François Asselineau avait été placé en garde à vue et entendu par la police, mercredi 3 février, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en mai 2020. Deux plaintes ont été déposées à son encontre par deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR, l'une dans l'Allier, l'autre à Paris. Un ancien cadre avait par ailleurs fait un signalement au procureur de la République.
Ces accusations, révélées par Libération (article payant), avaient alors été qualifiées de "calomnies" par le président du parti. Le chef de l’Union populaire républicaine "a toujours fermement démenti ces accusations qui, pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même l'embauche [des anciens salariés qui ont porté plainte]", a encore souligné son entourage à France Télévisions, mercredi 3 février.
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