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François Bayrou est partisan de l'élection du président de l'UE au suffrage universelle

Il avait déjà évoqué cette proposition. Samedi 10 mars, le candidat du MoDem à la présidentielle, François Bayrou, s'est de nouveau prononcé en faveur de l'élection du président de l'Union européenne au suffrage universel.
Article rédigé par Francetv 2012
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François Bayrou, à son siège de campagne, à Paris, le 7 mars 2012. (AFP - Martin Bureau)

Il avait déjà évoqué cette proposition. Samedi 10 mars, le candidat du MoDem à la présidentielle, François Bayrou, s'est de nouveau prononcé en faveur de l'élection du président de l'Union européenne au suffrage universel.

Constatant l'éloignement croissant entre les citoyens et l'Europe et partisan d'une Europe plus démocratique, François Bayrou reste convaincu que l'Europe est bien l'horizon de la France.

Mais comme il l'indique à la page 45 de son programme, le patron du MoDem préconise plusieurs modifications dans le fonctionnement des institutions. Il défend notamment l'élection du président de l'Union au suffrage universel par les citoyens de l'Europe et une élection du parlement européen sur une circonscription panaeuropéenne.

Samedi, lors du colloque "Les Etats généraux de l'Europe", organisé notamment par le Mouvement européen France, François Bayrou est revenu sur quelques-unes de ses propositions.

Renforcer la légitimité des dirigeants européens

"Si les institutions européennes doivent avoir une légitimité (...), elles doivent être dirigées par des personnes ayant reçu un mandat et qui seront donc connues des citoyens", a déclaré le candidat du MoDem, regrettant que cela soit loin d'être le cas actuellement.

Les responsables des institutions européennes ont été choisis par les chefs d'Etat et de gouvernement sur un seul "critère. Qu'ils ne leur fassent pas de l'ombre", a-t-il dénoncé.

M. Bayrou a également souhaité aussi que les citoyens européens soient davantage informés des travaux du Parlement de Strasbourg et que des délibérations au sein des Conseils européens puissent être publiques.

Une Europe plus équilibrée

N'oubliant pas qu'il est en campagne, le candidat du MoDem a profité de l'occasion pour se démarquer de son adversaire de droite. Les relations franco-allemandes ne doivent "être en rien hégémoniques", a-t-il soutenu.

"Si l'Europe est inter-gouvernementale (la coopération privilégiant les relations d'Etat à Etat), elle échouera", a-t-il assuré, faisant allusion au couple Sarkozy-Merkel.

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