François Bayrou souhaite un meilleur contrôle de la circulation des armes en France
Vendredi 23 mars, François Bayrou était l'invité des 4 Vérités. Le candidat du MoDem ne souhaite pas polémiquer sur les conditions de l'assaut du Raid. Il propose un meilleur contrôle de la circulation des armes en France.
Ce matin, la presse s'interroge sur les conditions d'assaut du Raid à Toulouse.
Pas de polémique
"Je ne participerai à cette polémique. Un moment, on doit faire confiance à l'Etat. L'Etat, ce n'est pas simplement un pouvoir, c'est l'organisation de sécurité qui doit protéger les Français et qui le fait", déclare François Bayrou.
De même, il ne souhaite pas polémiquer sur le rôle de Claude Guéant.
Néanmoins, il pose deux questions qui,selon lui, n'ont pas été abordées. "Comment cet homme a pu être formé au niveau militaire? Comment se fait-il qu'un homme,qui a eu ce parcours, ait pu se procurer des armes ?", s'interroge le candidat du MoDem.
C'est pour M. Bayrou ce qui a manqué aux propositions de Nicolas Sarkozy hier pour lutter contre le terrrorisme. Il souhaite donc faire " du contrôle de la circulation des armes un sujet majeur de l'avenir en matière de sécurité".
Unité nationale
M. Bayrou réitère son appel à une unité nationale au-delà des évènements de Toulouse et dénonce toute accusation de récupération politique de ses propos.
"Il y a des indices d'un affaiblissement de la société française. Qui à partir de ces évènements peut prétendre que la France n'est pas dans un état inquiétant ?"
"Il y a une montée de la violence et une dissolution du lien social. Ce devrait être le sujet essentiel de la campagne présidentielle au lieu de polémiques tout azimuth", explique-t-il.
"J'ai eu l'impression que nombreux à travers cet évènement cherchaient à montrer une certaine image d'eux-mêmes", poursuit-il, estimant qu'il n' y a pas eu de trêve politique.
"Si on a été capable de dire, il faut de l'unité nationale après un drame, il faut aussi de l'unité nationale pour l'impératif de reconstruction du pays", veut-il espérer.
Mélenchon devant lui
Enfin, M. Bayrou relativise la percée de Jean-Luc Mélenchon qui est donné par l'institut BVA devant le président du MoDem.
"Les propositions ne sont pas les mêmes. La gauche et la droite sont sous la pression de leurs extrêmes. Moi je propose une voie qui est absolument le contraire de cette voie de déchirement que les extrêmes portent", conclut M.Bayrou
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