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François Fillon estime que le choix de François Bayrou est "contraire" à sa campagne

François Fillon a qualifié, vendredi 4 mai, d'"incompréhensible" la décision de François Bayrou de voter pour le candidat socialiste. Ce choix est "contraire à tout ce qu'il a dit pendant sa campagne", a assuré le Premier ministre.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Fillon prononce un discours à Calais, le 30 avril 2012. (AFP - Philippe Huguen)

François Fillon a qualifié, vendredi 4 mai, d'"incompréhensible" la décision de François Bayrou de voter pour le candidat socialiste. Ce choix est "contraire à tout ce qu'il a dit pendant sa campagne", a assuré le Premier ministre.

La pilule a du mal à passer.

Au lendemain de l'annonce de la décision de François Bayrou de voter, à titre personnel, pour le candidat du Parti socialiste, François Hollande, le camp présidentiel est un peu sonné. Invité de la matinale de France Inter, le chef du gouvernement a expliqué ne pas comprendre l'attitude du leader centriste.

Choix "incompréhensible"

Ce choix "est incompréhensible. Je connais bien François Bayrou, j'ai d'ailleurs continué à conserver de très bonnes relations avec lui pendant toutes ces années, jusqu'à ces derniers jours", a déclaré M. Fillon.

"On s'est parlé ce week-end (...). On a eu une conversation pour analyser ensemble les résultats du premier tour, qui ont été des résultats décevants pour lui. Et nous avons surtout évoqué l'avenir du pays, la question de la dette, la question du programme économique de François Hollande", a-t-il poursuivi.

Cette annonce est "contraire à tout ce qu'il a dit pendant sa campagne", a-t-il ajouté.

"Un homme seul"

Au cours de ce même entretien, le Premier ministre a aussi affirmé que le choix de M. Bayrou l'isolait "par rapport à la plupart des élus du centre". C'est "l'avis d'un homme seul".

"Nous avons fait la démonstration par le discours que les valeurs du centre et les valeurs que Nicolas Sarkozy défend pendant sa campagne étaient plus beaucoup plus proches que celles de François Hollande", a-t-il ajouté.

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