Convocation de François Fillon : son bras de fer avec les juges d'instruction
Dominique Verdeilhan est sur le plateau de France 2. Il revient sur les propos de François Fillon et sur le rapport de force entre le politique et les juges d'instruction.
Alors que François Fillon est convoqué auprès des juges d'instruction le 15 mars prochain, dans le cadre des soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur son épouse et sur ses enfants, le candidat a prononcé un discours à son QG de campagne, mercredi 1er mars. Ce dernier a dénoncé un "État de droit violé", ainsi qu'un "assassinat politique" et a déploré la rapidité de la justice, qui ne le traitait pas comme "un justiciable comme les autres".
"Les rapports de force entre les hommes politiques et les juges ont totalement changé"
"C'est vrai qu'il y a un problème de calendrier, il faut aller vite avant le 17 mars. On dit souvent que la justice est longue, elle est un petit peu plus rapide en raison de ce calendrier", déclare le journaliste Dominique Verdeilhan sur le plateau de France 2. Il ajoute : "Il faut surtout dire que les rapports de force entre les hommes politiques et les juges ont totalement changé. Aujourd'hui, ils se sont tendus. Probablement que la comparution de François Fillon va évidemment être très chaude. Le Parquet national financier (PNF) et les juges d'instruction ont envie d'aller très vite dans cette affaire, tout simplement parce qu'ils considèrent que les hommes politiques doivent être traités comme n'importe quel justiciable", poursuit le journaliste.
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