"Je suis sous le feu continu d'attaques d'une violence inouïe", déclare François Fillon à Charleville-Mézières

Article rédigé par franceinfo
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Fillon en meeting à Charleville-Mézières : une "meute qui se complaît à cette entreprise de démolition"
Fillon en meeting à Charleville-Mézières : une "meute qui se complaît à cette entreprise de démolition" Fillon en meeting à Charleville-Mézières : une "meute qui se complaît à cette entreprise de démolition" (FRANCEINFO)

Alors que de nouvelles révélations embarrassantes le fragilisent un peu plus, le candidat de la droite à la présidentielle a tenu un meeting dans les Ardennes, jeudi soir.

Ce qu'il faut savoir

François Fillon poursuit sa campagne, jeudi 2 février, à Charleville-Mézières dans les Ardennes.  "Je suis sous le feu continu d'attaques d'une violence inouïe", a-t-il déclaré en ouverture de son meeting, faisant référence à l'affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse Penelope. Le candidat des Républicains a également lancé une violente contre-attaque sur les journalistes :"J'éprouve une colère froide face à toute cette meute".

Fillon refuse de répondre aux journalistes. En arrivant près de Charleville-Mézières, François Fillon s'est dit "combatif", tout en reconnaissant qu'il se sentait "comme quelqu'un attaqué de tous les côtés de façon injuste". Il a refusé de répondre aux journalistes qui le pressaient de questions sur le reportage que France 2 doit diffuser dans la soirée, dans lequel Penelope Fillon déclare n'avoir "jamais été l'assistante" de son mari"Je ne répondrai à aucune de vos questions, je suis là pour parler de ce qui intéresse les Français", a prévenu l'ancien Premier ministre devant une meute de journalistes.

L'enquête étendue à l'activité de deux des enfants Fillon. L'enquête sur les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon est étendue aux activités de Charles et Marie Fillon, les aînés des enfants du candidat de la droite pour la présidentielle. François Fillon expliquait avoir embauché Marie, 34 ans, et Charles, 32 ans, pour des "missions précises" car ils étaient avocats. Sauf qu'ils n'avaient pas encore prêté serment à ce moment-là.

Le candidat lâché par une partie de son camp. Il y a ceux qui font bloc derrière lui et ceux qui l'abandonnent petit à petit. Ces derniers jours, certains élus de droite ont publiquement affiché leur ras-le-bol, en l'attaquant frontalement ou en préparant un plan B.