Cet article date de plus de cinq ans.

Le parquet national financier requiert le renvoi en correctionnelle de François et Penelope Fillon

Selon "Le Monde", le procès pourrait avoir lieu avant la fin de l'année 2019.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François et Penelope Fillon avant le débat pour la présidentielle organisée par TF1, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 20 mars 2017. (AFP)

Le parquet national financier (PNF) a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de François et Penelope Fillon, a appris vendredi 11 janvier France 2 de source proche du dossier, confirmant une information du Monde. Les principaux chefs retenus sont "détournement de fonds publics", "abus de biens sociaux", "escroquerie aggravée" et "complicité" de ces délits. Selon le quotidien, le procès pourrait avoir lieu avant la fin de l'année 2019 si le juge suit les réquisitions du PNF. Le parquet a également requis le renvoi en correctionnelle de l'ancien suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud.

Le parquet a dressé ce réquisitoire après deux ans d'enquête sur l'emploi supposé fictif de Penelope Fillon, qui a bénéficié de deux contrats d'assistante parlementaire auprès de son mari et de Marc Joulaud. "A l’issue de l’information, aucun élément tangible ne permet de confirmer la réalité de l’activité de Penelope Fillon", assure le PNF dans son réquisitoire, auquel Le Monde a eu accès.

Pas de mises en examen pour les enfants du couple

Le parquet partage en revanche l'avis du juge d'instruction, qui avait décidé de ne pas mettre en examen deux des enfants du couple, Charles et Marie Fillon, employés en tant qu'assistants parlementaires de leur père entre 2005 et 2007. 

"Si des doutes subsistent sur la réalité et la consistance de leur investissement professionnel, la découverte de traces documentaires attestant d’une activité, si ce n’est constante, du moins réelle s’agissant de Marie Fillon, et les explications plausibles de Charles Fillon conjuguées à une période d’embauche plus réduite que celle de leur mère" justifie la décision du juge d'instruction, note le PNF.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.