Un député amoureux défend le choix de sa femme comme assistante parlementaire
Alors qu'un député français sur cinq emploie un membre de sa famille, François-Michel Lambert (Union des démocrates et des écologistes) veut plaider la transparence et la réalité du travail effectué.
"Et si on regardait ce que peut apporter un proche ?" Alors que les remous de l'affaire Penelope Fillon continuent d'alimenter la polémique, la tribune du député François-Michel Lambert (Union des démocrates et des écologistes) est à contre-courant. A l'occasion de la Saint-Valentin, mardi 14 février, l'élu a rédigé une déclaration d'amour à Marjorie, à la fois sa femme et sa collaboratrice parlementaire. Voici un extrait du texte, publié par le Journal du dimanche.
Sans Marjorie à mes côtés, je serais moins efficace. Grâce à elle, en tout instant, matin et soir, les vacances, par notre passion commune, celle de servir et de bâtir une nouvelle société, nous allons ensemble de l'avant au-delà de ce que je pourrais porter tout seul.
François-Michel Lamberttribune parue sur le site du "JDD"
"Plutôt que rejeter, assurons-nous du travail effectué"
Mieux. Le député exclut de l'écarter, "comme l'opinion l'exigerait" pourtant. Et, à choisir, il préférerait encore céder son siège à l'Assemblée nationale, plutôt que d'exercer un mandat sans elle. "Plutôt que rejeter, assurons-nous du travail effectué, par exemple avec une obligation de publication régulière de ce que font les collaborateurs", propose l'élu, qui imagine aussi un éventuel "examen capacitaire en fonction de la mission".
"Dans le Penelopegate, le véritable impact qui se profile touchera des personnes honnêtes, engagées pour servir le mandat qui leur a été confié et qui verront leur vie bouleversée", ajoute encore François-Michel Lambert. Alors qu'un député français sur cinq emploie un membre de sa famille, l'élu veut plaider la transparence et la réalité du travail effectué : "La France, pays de l'amour, ne doit pas se tromper, elle doit rester sur la reconnaissance de l'honnêteté."
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