François Fillon annule au dernier moment sa visite au Salon de l'agriculture
Le candidat de la droite à la présidentielle devait se rendre, à 8 heures mercredi, porte de Versailles. Les raisons de ce report n'ont pas encore été communiquées et son équipe de campagne n'était visiblement pas au courant.
Sa garde rapprochée l'attendait sur place. François Fillon a annulé au dernier moment sa visite au Salon de l'agriculture, mercredi 1er mars. Selon un communiqué consulté par franceinfo, la venue du candidat de la droite à la présidentielle est simplement "reportée" à une date ultérieure. Les raisons de ce report n'ont pas été précisées. François Fillon doit s'exprimer, à midi, depuis son QG de campagne.
La plupart des déplacements de François Fillon sont accompagnés de concerts de casseroles, souvent brandies par des militants de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, depuis les révélations du Canard enchaîné sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires.
"J'espère que ce n'est pas pour une raison de sécurité"
Selon un journaliste du Monde sur place, l'équipe de campagne de François Fillon n'a pas été informée de ce report.
Fillon arrive à 8 heures, une heure avant l'ouverture au public. Il est attendu par sa garde rapprochée pic.twitter.com/QCknEsCwr3
— Matgoa (@Matgoa) 1 mars 2017
Fillon reporte sa visite prévue ce matin. Raison pour le moment inconnue. Son équipe découvre aussi pic.twitter.com/Lg1dfvMraO
— Matgoa (@Matgoa) 1 mars 2017
François Fillon était censé débuter sa visite à 8 heures au salon de la porte de Versailles. Interrogé sur LCI, le vice-président du parti LR Laurent Wauquiez a confirmé ne pas être au courant de ce report. "J'espère que ce n'est pas pour une raison de sécurité", a-t-il lancé. "Je ne vais pas me livrer à des spéculations", a pour sa part commenté, sur France Inter, le député Jérôme Chartier, proche soutien de François Fillon, avant de parler de "situation quasi-insurrectionnelle".
Dimanche, l'ancien Premier ministre avait dénoncé un "climat de quasi-guerre civile" dans cette campagne, après des incidents autour d'un meeting de Marine Le Pen (FN) à Nantes.
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